Author Archives: Norbert Sclippa

Songeons qu’une seule goutte de sperme a suffit à produire chacun d’entre nous, et avant nous tous ceux qui ont vécu : savants, sages, rois, empereurs, bandits, criminels, saints, génies, meurtriers, prophètes… tout comme une seule goutte suffira à produire … Continue reading →

La continuité de Descartes à Sade est inscrite dans le cogito. Si la pensée est la garantie de l’immanence de l’être, toute pensée est garantie par son être et on n’a pas le droit de décider que telle ou telle … Continue reading →

Sade, et l’art de respirer ? Au sens où Platon estime que tout savoir est un ressouvenir, ne pourrait-on pas supposer que la lecture de Sade est comme le ressouvenir… d’un certain souffle, d’une certaine façon de respirer, à la … Continue reading →

Peut-on réconcilier les dix-huitiémistes ? Il y a un gouffre entre Rousseau et Sade ; moins entre Sade et Voltaire, parce que Voltaire aussi est déterministe, mais en même temps, il n’aurait jamais accepté le déterminisme sadien, et aussi parce … Continue reading →

Peut-on être vraiment moral sans être aussi a-moral ? Etre seulement moral ne suppose vraiment aucune connaissance de la morale, alors que l’a-moralité enseigne la relativité des valeurs, et que c’est à partir de là qu’on peut comprendre le sens … Continue reading →

Macbeth. Squarely misogynistic. Also, the play shows the limits of tragedy. It shows you how bad passions are (and the women-witches that inspire them), instead of telling you what our passions are, as Sade does. Hence, philosophy (in Sade) over … Continue reading →

Dans le “Je pense, donc je suis,” rien d’autre n’est que l’être qui pense, rien d’autre n’a besoin d’être, toute autre réalité devient indifférente. C’est le pourquoi du plaisir de Sade. Toutes les formes de pensée sont passées au laminoir, … Continue reading →

“Le crime est un mode de la nature, un moyen dont elle meut l’homme.” La nature est chanson quand nous chantons comme elle est meurtre quand nous tuons. C’est elle qui tient effectivement ce pistolet ; elle, le bras tendu … Continue reading →

On oublie que le plaisir est toujours physique, qu’il se produit toujours dans cet organe  qu’est le cerveau, pas dans la verge, le vagin, la langue, le palais, les oreilles, le nez, les mains, etc. qui en sont les instruments. … Continue reading →

Sade nous donne la liberté de penser, il l’autorise, parce qu’il nous permet de comprendre que la faculté de penser non seulement vient de la nature, mais qu’elle en fait aussi partie, si bien qu’elle est le droit imprescriptible de … Continue reading →