Berkeley

Berkeley n’a pas entièrement tort, quand il situe toute réalité dans la seule perception, puisque tout ce que je sais, tout ce que je conçois, ou ressens,  je le sais, conçois, ou ressens par ce que je suis, et que donc, si je ne suis pas (comme dans le rêve, par exemple), les choses n’existent pas. Comment peut-on me prouver que les choses existent, quand elles cessent d’exister avec moi ? C’est donc moi qui les anime, moi qui leur donne vie, elles n’existent que par moi, puisque sans moi, elles n’existent pas. Il n’y a qu’un moment sensationnel, ou intellectuel (même chose), qui est celui du moi.

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