Vice/vicieux

« Délivrés du frein des lois, ayant brisé ceux de la religion, méconnaissant ceux des remords, n’admettant ni Dieu ni diable, il n’est aucune atrocité qu’ils [les libertins de Sade]ne se permettent, et, dans cette cruelle apathie, leurs abominables passions se trouvent d’autant plus voluptueusement chatouillées que rien, disent-ils, ne les enflamme comme la solitude et le silence, comme la faiblesse d’une part, et le despotisme de l’autre. » (Vol. 2, 640).

Sade n’invite jamais à la méchanceté, mais il en donne comme ici une explication logique en ce qui concerne la conduite de l’homme.

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