Fantasme.

« À mesure que l’on s’est éclairé, on a senti que le mouvement étant inhérent à la matière, l’agent nécessaire à imprimer ce mouvement devenait un être illusoire, et que tout ce qui existait devant être mouvement par essence, le moteur était inutile. »(Oeuvres. Pléiade, Vol. III, 114).

Le fantasme est lui aussi un moment de ce mouvement. Et d’ailleurs tout n’est-il pas fantasme ? Un individu quelconque, décidant d’aller faire une promenade dans un parc obéit aussi à un fantasme. Le fantasme est un mouvement, par lequel la matière est animée à agir, ou à ne pas le faire, mais dans les deux cas, le mouvement est inhérent à la matière.

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