Tout est bien

Le mal et la misère sont sans doute nécessaires, ou ils n’existeraient pas, mais notre instinct nous fait lutter contre le mal et la misère et cette lutte est aussi nécessaire qu’eux. Tel est le sens du ying et yang et la compréhension de l’ensemble. Concevoir seulement le mal et la misère conduit à la tristesse, mais concevoir leur nécessité par rapport l’un à l’autre efface cette tristesse. Concevoir la nécessité du mal et de la misère est donc nécessaire à la dynamique du tout. Sans le mal il n’y aurait pas de bien et vice-versa, et le malheur des uns fait le bonheur des autres, comme le dit le dicton populaire, comme  l’inverse est également vrai. Concevoir l’ensemble est dépasser les deux pôles. L’important, c’est de ne pas concevoir en concevoir un comme un absolu. Le vértitable absolu  est le rapport des deux. C’est pourquoi Sade est le contre-poison de l’optimisme des Lumières.

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